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Georges ALPHA
Batterie - Guitare

Né à Fort de France en 1908, fils d'une famille aisée de la bourgeoisie Foyalaise, frère de Jenny Alpha. Des l'enfance, il manifeste le vif désir de devenir musicien, ses parents ne l'entendent pas de cette oreille, monsieur Alpha est un amoureux du théâtre et dés qu'une troupe venue de France donne des représentations au théâtre de la ville, il y conduit ses enfants.
Georges est de plus en plus motivé par cette musique qui le passionne, adolescent, il demeure incompris de ses parents, un beau jour, il décide de faire le point avec eux au sujet d'une éventuelle carrière musicale, rien n'y fait et Georges décide d'abandonner le domicile familial.
Il embarque sur un bateau de commerce en direction de la métropole. Arrivé à Paris, il est reçu par une tante qui lui offre le gîte et le couvert, après quelques contacts pris ça et la, il donne libre cours à ce qui le tenait à cœur dés sa plus tendre enfance, il pratique la guitare, instrument de ses rêves et fréquente de manière assidue, le quartier des grands boulevards.
Très bel homme élégamment vêtu, il a la réputation d'être séducteur, vu le succès qu'il a auprès de la gent féminine, il chante en s'accompagnant de son inséparable guitare, assez rapidement, il dirige un petit orchestre dans une boite du nom de " Chez Max ", sis boulevard des Italiens, ce dancing avait une spécificité, celle de fonctionner de manière différente des autres établissements.
L'on pouvait y danser de onze heures à treize heures trente, et de seize heures à dix neuf heures, lorsque tout allait au mieux, il faisait appel au saxophoniste Ernest Léardée, en retour, ce musicien se faisait remplacer par le beau guitariste lorsqu'il était retenu ailleurs.
Georges Alpha faisait apprécier son talent dans différents lieux du quartier de l'Opéra. A l'éclatement de la guerre contre l'Allemagne en 1939, il est mobilisé, il ne le sera que durant très peu de temps, puis réformé pour raison de santé il reprend ses activités musicales beaucoup moins enclin à s'amuser. Il fut aussi directeur du " Rat Mort " à Pigalle, la maladie le ronge ! Il fait de moins en moins d'apparitions dans le quartier. En 1942, il décède des suites d'une longue maladie.
(Aude BAGOE)