Menu

Acceuil
Accéder au Forum Anthologie
Belle Voix
Biguine
Clarinettistes
Histoire de Rire
JazzMen
Mazurka
Necrologie
Nous Recherchons
Orchestres
Mon statut


Honoré COPPET
Clarinette - Saxophone

Né en 1910 dans la commune du Vauclin, dans une famille de musicien, Des son jeune age, il s'intéresse à la flûte en bambou qu'il maîtrise assez rapidement. Très tôt, il travaille dans une usine de canne à sucre au Vauclin même. Apres quelques temps, il trouve du travail dans une entreprise de fabrication de carreaux dans le secteur de la Pointe Simon à Fort de France.
Dans la capitale, il rencontre Alfred Edmé dit " Pays " qui courtise sa sœur. Après avoir longuement écouté Honoré dans la maîtrise de sa flûte en bambou, il lui propose de l'initier à la clarinette. Il s'avère que cet instrument n'a aucun secret aux yeux du flûtiste. Ses progrès sont si rapides que le jeune Honoré fait des animations de quartier avec son nouvel instrument, il côtoie même les musiciens accomplis. Le temps passe et Honoré Coppet à une réputation de grand clarinettiste, il forme un orchestre et dirige un dancing aux Terres Sainville.
En 1947, il est rejoint par son jeune frère Barel, qui lui aussi est clarinettiste à Point a Pitre.
Les deux frères jouent ensemble au " Moulin Rouge " ce dancing des Terres Sainville.
Toujours ensemble ils décident de se rendre en France, il font leur début Parisien à la " Boule d'Or " rue Plumet dans le quinzième arrondissement.
Le succès est immédiat ! il faut dire qu'a la gare Saint-Lazare le jour de l'arrivée des Coppets ils sont reçus par les compatriotes venus les accueillir au cri de (Honoré Coppet est à Paris, Honoré Coppet est à Paris).
Après une dizaine d'années de succès tant à la " Boule d'Or " qu'au " Blomet " ou au " Triolet ", Honoré est sollicité par un musicien Africain, frère du président de la Guinée, Monsieur Sékou Touré à effectuer une tournée en Afrique. Au cours de cette grande tournée Africaine, le Sénégal lui demande de rester à Dakar afin d'y enseigner le solfége, ensuite c'est à nouveau la Guinée qui lui propose d'assurer la direction de l'orchestre national de Conarry, ainsi que la formation de musiciens à la lecture des notes. Puis c'est la Côte d'Ivoire qui lui demande de diriger l'orchestre National de la capital Abidjan, il le feras durant dix ans. En 1969, Barel demande à son frère de le rejoindre à la Martinique. Honoré revient rapidement à Paris le temps de faire quelques emplettes, puis débarque à Fort de France ou il obtient un poste de professeur de musique au " Sermac " ou il enseigne jusqu'à sa mort le 20 Mars 1990.
(Aude BAGOE)