Depuis plusieurs générations déjà, la famille FANFANT fait de la musique. Jean-Philippe FANFANT originaire de la Guadeloupe est issu de cette dernière.
Roger, le grand-père dirigeait l’orchestre du « Fairness Jazz ».
Jean-Philippe naît en juillet 1966 à Paris dans un environnement où la musique berce ses jeunes années, son frère Thierry joue de la basse, sa sœur du piano, sa mère chante, son père aussi et joue également de la batterie.
Jean-Philippe attend cependant l’adolescence pour se mettre à son tour à la musique. Ce sera la batterie. Plutôt doué, il remplace fréquemment son père dans le groupe familial, les « Fair Nick Stars », qui deviendront plus tard « Filao ». Il jouera pendant sept ans dans le groupe.
A partir de la fin des années 80, son démarrage sera fulgurant et les collaborations prestigieuses vont rapidement se succéder dans tous les styles. En 1989 il rencontre Angélique Kidjo à Paris et part en tournée avec elle à travers le monde (Japon, Australie, France, Europe…). En 1990, à cheval entre les Antilles et l’Europe, Jean-Philippe commence à travailler au sein de plusieurs groupes : avec Ralph Thamar, Donké, Bob Guibert, Sakiyo, Dédé St Prix, il part en tournée avec « le Grand méchant Zouk ».
En 1992 il intègre le groupe Touré Kunda et accompagne parallèlement Michel Fugain pendant un an. L’année suivante, il travaille avec Julien Clerc, Richard Gotainer, Charlélie Couture, Marc Lavoine, Tanya St Val… puis part en tournée avec Maxime Le Forestier. Durant cette période Jean-Philippe a travaillé également avec Philippe Lavil, Patrick St Eloi, Beethova Obas,… et parcourt le monde (Japon, Corée, Canada, Etats-Unis, Afrique, et bien sûr l’Europe).
Côté jazz, en 1992 il enregistre « 5 sur 5″, l’album du bassiste malgache Sylvin Marc, où l’on retrouve également Sylvain Luc à la guitare. Pierre-Louis Garcia l’engage sur son album enregistré en live au Sunset, puis ils partent en tournée avec la même formation. En 1995, Jean-Philippe forme un trio jazz-rock mâtiné d’influences caribéennes et world avec le guitariste Pascal Danaé, et Sylvin Marc à la basse. Ils jouent au Baiser Salé, au Cithéa… D’autres formules du trio se sont ensuite succédées, avec Richard Bona, Lynley Marthe… Avec Pascal Danaé, toujours en 1995, il collabore avec David Linx pour la musique d’un téléfilm pour TF1.
Début 1997, Jean-Philippe rencontre Eddy Louiss, avec lequel il jouera au Petit Journal à Montparnasse, en compagnie de son frère Thierry et du guitariste Jean-Michel Kajdan.
Au début des années 90, Jean-Philippe s’investit d’une façon plus personnelle, avec quelques vieux complices de toujours dans plusieurs formations orientées vers la reconnaissance du patrimoine musical antillais et le jazz caribéen. Il est considéré comme lun des spécialistes des rythmes caribéens. C’est d’abord Kann’, avec Thierry Fanfant, Mario Canonge et Bago. Cinq disques et d’innombrables concerts retracent cette aventure à partir de 1992. Puis en 1998 Jean-Philippe fait partie du groupe Zic Band, dont le leader est encore son frère Thierry, et part en tournée en Martinique. La même année, aller-retour vers un jazz plus « classique »,
Jean-Philippe enregistre avec l’organiste Stéfan Patry « Walk Don’t Walk ». L’expérience sera d’ailleurs réitérée en 2003, avec un album live enregistré au Duc des Lombards, « Organic Live ». Début 1999, de nouveau la mise en valeur du patrimoine caribéen, il participe à l’album « Punch en musique » avec Mario Canonge et Alex Bernard – du groupe Fall Frett, qui constitue un projet commun défendant le patrimoine culturel antillais.
Toujours en 1999, Jean-Philippe enregistre avec Thierry et Bago un disque spécialement dédié aux sampleurs, au format professionnel : « Carib’bean Killers ». On peut ou bien l’écouter ou bien sampler une soixantaine de rythmes caribéens. Ces samples sont d’ailleurs largement repris dans nombre de productions antillaises actuelles. La même année, Jean-Philippe enregistre avec Richard Bona, pour le premier album en leader de celui-ci, « Scenes from my life ». L’année suivante, on le retrouve aux côtés de Mario Canonge et du contrebassiste Alex Bernard (« Tropical Jazz Trios – live au CMAC »).
As des séances de studio parisiennes grâce a son jeu précis et fin, il participe a plus de 300 albums. La fin de l’année 2000 sera marquée par la naissance du groupe « Sakésho » avec Andy Narell (steel drum), et ses deux complices Michel Alibo et Mario Canonge. Les concerts de cette formation se multiplient à partir de 2001. L’album sort début 2002. Le groupe participe entre autres au Festival de Pointe-à-Pitre en décembre 2002, au Festival de Sainte-Lucie en 2003, et tourne dans toute la région et également en Europe. Fin 2003 il sort un DVD du groupe, enregistré en live à La Kasa en Guadeloupe, agrémenté d’interviews diverses.
Toujours en 2002, Jean-Philippe enregistre en Guadeloupe avec d’autres références de la musique antillaise, Pipo Gertrude, Philippe d’Huy, Dominique Bérose, Sonia Pinel-Féréol et Frédéric Caracas un recueil de biguines, et surtout l’album du Caraïbe Club, « Manman Kreol ».
Le jeu de Jean-Philippe FANFANT est caractérisé par une énergie et une bonne humeur communicatives. Batteur polyvalent, il accompagne avec un égal bonheur les grands noms de la chanson, du zouk, de la musique traditionnelle antillaise aussi bien que du jazz.
Son talent est aujourd’hui en passe d’être largement reconnu, comme en témoignent les innombrables disques, concerts et tournées auxquels il est régulièrement convié.
Il participe également depuis mars 2004 à l'émission "nouvelle star" sur M6 ainsi qu’à de nombreux concerts et tournées à travers le monde se mettant toujours au service des différentes musiques et cultures.
Jean-Philippe FANFANT est le parrain du Drums Addict Festival en Juin 2009, l'un de plus importants festivals dédiés à la batterie en Europe qui a lieu à la Salle de la Médoquine à Bordeaux (Talence). Pour participez au concours national du batteur de l'année inscrivez vous ici sur Drums Addict Festival. Pour Juin 2010 année anniversaire du festival, deux parrains d'exception : Jean-Philipe Fanfant et Damien Schmitt, que rêver de mieux !!!