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Martine ALESSANDRINI
Surnommée MARTINALES
Epouse d'Albert LIRVAT

Née le 14 octobre 1913; de parents corses, Martine reçois une très bonne éducation musicale.
Sa maman Germaine ALESSANDRINI "premier prix de conservatoire de piano et de violon" alors professeur de piano au conservatoire de Paris initie sa fille au solfège, au chant et au piano. Au début des années 30, elle découvre la musique traditionnelle antillaise. Elle s'y intéresse au point de vouloir l'interpréter. Accompagnée de sa maman, elle se rendent dans les quelques lieux ou l'on peut apprécier cette musique.
Elle cotroie les musiciens antillais et se lie d'amitié à quelques uns. Durant la guerre elle découvre les duettistes Pierre LOUISS et son cousin Lionel LOUISE. Elle les sollicite.
Une fois ce trio formé, le succès continue et les deux cousins; chanteurs et guitaristes sont fiers de leur association. Cette voix féminine convient a merveille a leur répertoire.
En 1946, elle rencontre Albert LIRVAT. Celui-ci est déjà un grand musicien, guitariste et tromboniste de talent. Il est couronné deuxième trombone de France en 1942. 1945 vient le sacré premier trombone de France par les dirigeants du "Hot Club de France". Ces deux artistes de talent s'apprécient et c'est la mariage.
Ils forment un duo dont on parlera durant des années. "MARTINALES et ALBERTO" ont un tel succès aussi bien dans leurs chansons que dans leur numéro. Des lors; l'on parle de complémentarité. A ce grand compositeur est venu s'adjoindre un parolier de talent !
MARTHE écrit tous les textes des chansons d'Albert. C'est après une tournée triomphale à travers l'Europe, qu'ils rentrent à la "Canne a Sucre".
Cette boite très à la mode à cette époque sous la houlette de Sam CASTENDET leur ouvre la porte afin qu'ils continuent a présenter leur attraction. Je dois préciser que lorsque au petit matin le couple entrait au pavillon de la rue du Hénault; maman ALESSANDRINI imposait a sont gendre quatre ou cinq heures de leçons de piano et d'harmonie, après quoi il avait le doit d'aller se reposer.
Quelques uns de leurs grands succès : - Ti commission la - Ce ou même qui l'anmou - En tête à mone la - Vini voué mamie - Tout ça cé pou ou doudou etc. Doudou pas pleuré.
Après une brillante carrière; Martine LIRVAT s'éteint le 31 août 1979.
(Aude BAGOE)