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Antoine FRANCONY
(surnommé Baby ou Prosper)
Clarinette – Saxo-Ténor

Né le 17 janvier 1931 au quartier Loge et Lebraire à Morne a L’Eau, neveu de Arnould FRANCONY Musicien faisant partie d’un orchestre composé de : Laurier LOURMEL, CHAMPY, MORTENOL etc. ….

Antoine fait ses débuts au pipeau. Assez rapidement, il pense à accéder au saxophone. Il travaille beaucoup afin de s’offrir l’instrument de ses rêves. Dés la somme nécessaire économisée, il s’achète un Saxo Alto. Après avoir étudié la tablature de son nouvel instrument, il essaie d’en tirer les meilleurs sons. La différence avec le pipeau est infime, tout se passe très vite !
Son aisance est la même que celle qu’il ressentait en jouant du pipeau. Cela l’encourage à se perfectionner tant il désire se frotter à ceux qui ont des années d’expériences.
Engagé dans l’orchestre « Epicure Jazz », il côtoie DAUBERTON, DESGRANGES et TI MARBEUF aux saxo ténor, SOCRATE et MAURYL à la trompette et MICHINEAU à la basse. C’est avec beaucoup de sagesse qu’il accepte les conseils de ses collaborateurs. Ils jouent ensemble durant plus d’un an, puis, sollicité par Roger FANFANT, il adhère au « Fairness’s Jazz ».
Quelle  référence pour lui que de se trouver parmi les meilleurs musiciens du pays ! Ensuite, c’est le pianiste Robert SARKIS qui fait appel à lui.

En 1957, l’éminent saxophoniste Robert MAVOUNZY venu pour animer le carnaval lui propose de se joindre à lui comme saxo ténor. Tout se passe au mieux pour FRANCONY, attendu que MAVOUNZY fait un ravage à cette occasion. Après un tel succès, Antoine se sent un autre homme, il s’est hisse au rang des plus grand, d’ailleurs MAVOUNZY lui intime de quitter la Guadeloupe pour la France. L’offre est alléchante mais demande réflexions. Récemment arrivé de Paris Daniel LOUISOR l’intègre dans son orchestre en compagnie de la chanteuse MANUELA. Soucieux d’aller plus loin, Antoine FRANCONY décide de suivre les conseils du maestro MAVOUNZY déjà très populaire à Paris. 1958, est l’année de son départ. Arrivé dans la capitale, il rencontre des musiciens déjà célèbres, tels AL LIRVAT, ALPHONSO, TI MARCEL, CHILDEBERT, EMILIEN et autres.

C’est Jenny ALPHA qui l’entraîne avec elle dans sa tournée des casinos. Il débute dans celui de « Cabourg », autour de lui il y a GAINSBOURG (père) au piano et à la contrebasse, Georges COUDOUX au saxo, Roland PATERNE à la guitare, et Théo LEGITIMUS à la batterie. Toujours avec eux, il se retrouve au casino de « Nieder Bronn les Bains » puis à celui de « Royata » à Clermont-Ferrant et toute une série d’autres casinos, dont le « Looky-Streep » aux Champs-élysées, le casino de « Mers les Bains », celui de Dieppe, de Saint-Aubin, de Cherbourg, de Bandol « Chez Suzy » à Bandol, « La Reine Victoria » à Saint-Moritz, la Côte d’azur, Marseille, Aix en Provence, Saint-Maxime, Hyerres, etc. Il joue quelque temps au casino d’Enghien avec PINEAU-LA-TOUCA (pianiste de Jacques MARTIN) de son père à la basse et d’un autre frère Latouca à la guitare.

Il s’inscrit au conservatoire de Marseille afin de mieux maîtriser le solfège et l’harmonie. Il a un excellent professeur du nom de LOGNON, au sein de cette grande école, il fait la connaissance de très bons musiciens, ceux-ci montent un quartet qui est le suivant :
Willy OLMS à la batterie, DAVID à la basse, RAMANON au piano et FRANCONY au ténor et à la clarinette. Ils partent en Algérie pour animer une soirée à « L’ALLETY » donne un concert à Madère aux Açores, il fait un gala avec BILL COLEMAN à la faculté de Caen. De retour à Marseille il reçoit un télégramme de la Suisse sollicité par le chef d’orchestre Eddy LASCART excellent trompettiste, l’invitant à le rejoindre au casino de Cherbourg. Ensemble, ils honorent plusieurs concerts de Jazz.

L’heure de poser les valises se fait sentir, Antoine retourne à Paris et passe de l’orchestre de Edmar GOB à celui de Barel COPPET, puis de Gerard LAVINY et de nombreux autres.

Actuellement, FRANCONY continue à faire des galas avec Gus VISEUR et donne beaucoup de concerts de Jazz. Deux autres de ses frères pratiquent aussi le saxophone ; son aîné CYRANO et le benjamin LOUIS-RENE dit LEANDRE.

Antoine FRANCONY à prêté son concours dans de nombreux films dont « nous irons à Deauville » et « la main chaude », il est aussi la vedette de la radio et la télévision française.
(Aude BAGOE)