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ROLAND PATERNE
Guitare - Accordéon

Né à Cayenne en Guyane le 22 Février 1912, neveu de LEONA Gabriel cousin germain de Henri SALVADOR et de André JACART, ses parents sont originaires de la Guadeloupe.
Dés son jeune âge, il apprend à jouer au banjo.
A dix ans, il est envoyé à Paris. Inscrit à l'école primaire il ne tarde pas à recommencer ses cours de musiques. Un violoniste Italien du nom de VISENTINI, professeur de solfège et d'harmonie l'initie à la guitare. Les progrès sont rapide et Roland pense déjà à abandonner l'école pour s'adonner uniquement à la musique. Ses cousins André et Henri sont logés à la même enseigne, il se rencontrent souvent pour faire le " bœuf ".
Roland PATERNE C'est bientôt le premier engagement pour Roland, il début dans l'orchestre du batteur Martiniquais Paul DELVI qui officie au " Chalet du Lac " au bois de Vincennes, puis c'est le contrebassiste Robert ROCK qui l'intègre dans son orchestre.
Ensemble ils font de nombreux galas, accompagnés au piano par René LEOPOLD, on le retrouve alors à " l'Elysée Montmartre " avec Pierre LOUISS à la trompette et à la guitare, le non voyant Claude MARTIAL surnommé " JOF " au piano et Christian JEAN-ROMAIN à la contrebasse.
Il joue aussi à la " montagne Sainte Geneviève ", à " Mon Jardin " avec le saxophoniste - violoniste Emilio CLOTILDE.
C'est au tour de Jenny ALPHA de le recevoir dans l'orchestre qu'elle dirige, " les Pirates du Rythme " cette collaboration les conduit à faire ensemble le tour des casinos de France et d'Europe, et cela sur quelques années. Quand Roland PATERNE revient à Paris ; et comme pour se reposer, il accompagne la grande MOUNE de RIVEL au " Perroquet Vert " rue de Ponthieu en trio avec Denis ANCEDY et de nombreux artistes, il participe à l'ouverture de la " Canne à Sucre ". Le fameux saxophoniste - clarinettiste Maurice NOIRAN l'introduit au " Bœuf sur le Toit ", après " la Chope de Clichy " et " la Coupole ", il retourne à la " Canne à Sucre " en 1945. La guerre est terminé. Il anime successivement le " Cadran Bleu " à Colombes, le " Perroquet au Nid " rue de Ponthieu, le " Basestab " à Bâle. En 1950, il suit Ernest LEARDEE au casino de Coutainville pour deux saisons. En 1952 il est à " Fis Carpet " à Elsinki, "au Carlos", au cabaret de " l'Arc en Ciel ", au " Timmys' Bar " rue Huygens à Saint-Aubin-Sur-Mer au casino. En 1953, à la " Plantation " à Toulouse avec Sam CASTENDET, au " Bassano " à Turin.
C'est encore avec Jenny ALPHA qu'il joue à la " Grande Taverne " à Brest, au " Glacier " à Rennes les " Trois Dauphins " à Grenoble, le casino du sable d'or, l'escale à Saint Brieux en 1954.
En 1955, il joue dans le film " Frou-Frou " (Gama film). De nouveau avec LEARDEE, il est au " Palais d'Hiver " puis au " Touquet-Plage " à Boulogne-sur-Mer au " Café de la République ", au " Floréal " au " Casino de l'Elysée ", au " Palace " à Vichy, à la société des grands cafés de Toulouse. En 1956 au Casino des Sables d'Olonnes, " la Taverne du Grand Kleber " à Strabourg, au " Café de la République " à Mulhouse à " la Brasserie du Grand Chéne " à Lauzanne de 1956 à 1957.
De 1958 à 1964, il joue dans l'orchestre de André VERCHUREN comme accordéoniste et guitariste, entre temps, Jenny ALPHA le rappelle au " casino de Saint Jean de Luz ", au " Palais de la Méditerranée " à Nice, au " Balajo " rue de Lappes à la Bastille, au " casino d'Annecy ", au " Diablotins " à Versailles, au " Capoulade ".
Après avoir travaillé avec plusieurs orchestres métropolitains, Roland PATERNE revient à " la Canne à Sucre " en fin 1964 dans l'orchestre de Gérard LAVINY. Il y restera jusqu'en 1969, en 1970, il fait valoir son droit à la retraite. Tel est le beau parcours de ce grand musicien. Il savoure actuellement de beaux jours en compagnie de son épouse Mauricette dans la grande capitale qui est sienne depuis 1922.
(Aude BAGOE)